pin-pon

Comme vous l’avez certainement déduit maintenant par vous même, ma meilleure moitié est polonaise et médecin.

Ce qui fait, si on compte bien, deux bonne raisons d’avoir un petit autel dédiée au culte d'Asclépios, d'Epione et de leurs 7 nains.

Du coup, nous partons demain à peine moins bien armés qu’une équipe d’urgence de MSF.

Nous sommes parés pour toute éventualité: choléra, dengue, peste bubonique, voir même, et si le temps le permet, ectodermose érosive pluriorificielle de Fiessinger-Rendu. Pas une bactérie à moustache ne résistera à la polythérapie qu’on va y mettre dans sa face, qu’elle se demandera d’où ça peut bien venir. On frappera vite, on frappera fort !

Hier soir, à l’heure où la campagne a fini de blanchir depuis déjà longtemps, il était impératif d’aller quérir au plus vite un produit à base d’ibuprofène et de pseudoéphédrine, dans des proportions qui forcent le respect, en cas de douleurs sinusales.

- Mon petit canard en sucre, ne penses tu pas qu'il serait plus avisé de garder un peu de place pour des vêtements dans nos valises? Voir pour rapporter des souvenirs? Dans l'éventualité de problèmes de nez bouché, je t'assures qu'on pourra toujours en trouver sur place. Tu sais, beaucoup de médicaments génériques sont fabriqués en Inde, et il y a moult échoppes d'onguents, liniments, poudres et autres trochisques un peu partout.
- Même dans la campagne? Même la nuit ?

Cela dit, quand je suis parti habiter là bas, j'avais dans mes caisses de quoi ouvrir une succursale de la pharmacie centrale des hôpitaux de paris.

A bientôt sur les ondes,