Gruik II, le retour
Lors d’une note précédente sur la grippe A (H1N1), il semblerait que j’ai légèrement sous-estimé la propension du virus de sauter de bambin en bambin lors des joyeuses colonies de vacances, mais également de notre Roselyne nationale de monter le tout en épingle a cheveux. Je ne veux pas crier au complot en parlant de Roselyne, mais étant elle-même pharmacien (oui, pharmacien. La pharmacienne, c’est la femme du pharmacien, tout le monde sait ca.), je me permets d’émettre un doute sur la parfaite objectivité d’acheter des millions de doses de Tamiflu pour nos compatriotes et pour une grippe somme toute bénigne (dixit le CDC d’Atlanta qu'on ne peut targuer d'amateurisme). Par exemple, on pourrait imaginer appliquer un pragmatisme à l’anglo-saxonne, considérant qu'à partir du moment où ce virus n'est pas franchement virulent il n'est pas nécessaire de tenter de le contrôler en employant les grands moyens. Mais une fois de plus, l’exception française, vise à maîtriser les chaînes de contamination, selon un schéma plus compliqué, difficile à appliquer en cas de pandémie importante et, surtout, pas forcément nécessaire face à un virus peu virulent pour l'instant.
C’est donc ce matin, en voyant cette photo de la dernière séance de travail de l’OMS sur la question que j’ai pris conscience de mon erreur.
La vache! Une hécatombe!
Blague à part, même si cette grippe est peu virulent, restons prudent et lavons nos cochons !
Un immense merci à Ashley D. Abbot qui m'a fait péter le compteur ces deux derniers jours en m'envoyant plein de monde (31% des derniers visiteurs pour 34% des pages vues). Alors copinage pour copinage, allez voir son blog, c’est ici.