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Les miscellanées du Docteur B
22 juillet 2009

Gruik II, le retour

Lors d’une note précédente sur la grippe A (H1N1), il semblerait que j’ai légèrement sous-estimé la propension du virus de sauter de bambin en bambin lors des joyeuses colonies de vacances, mais également de notre Roselyne nationale de monter le tout en épingle a cheveux. Je ne veux pas crier au complot en parlant de Roselyne, mais étant elle-même pharmacien (oui, pharmacien. La pharmacienne, c’est la femme du pharmacien, tout le monde sait ca.), je me permets d’émettre un doute sur la parfaite objectivité d’acheter des millions de doses de Tamiflu pour nos compatriotes et pour une grippe somme toute bénigne (dixit le CDC d’Atlanta qu'on ne peut targuer d'amateurisme). Par exemple, on pourrait imaginer appliquer un pragmatisme à l’anglo-saxonne, considérant qu'à partir du moment où ce virus n'est pas franchement virulent il n'est pas nécessaire de tenter de le contrôler en employant les grands moyens. Mais une fois de plus, l’exception française, vise à maîtriser les chaînes de contamination, selon un schéma plus compliqué, difficile à appliquer en cas de pandémie importante et, surtout, pas forcément nécessaire face à un virus peu virulent pour l'instant.

C’est donc ce matin, en voyant cette photo de la dernière séance de travail de l’OMS sur la question que j’ai pris conscience de mon erreur.

r_union

La vache! Une hécatombe!

Blague à part, même si cette grippe est peu virulent, restons prudent et lavons nos cochons !

cochon

Un immense merci à Ashley D. Abbot qui m'a fait péter le compteur ces deux derniers jours en m'envoyant plein de monde (31% des derniers visiteurs pour 34% des pages vues). Alors copinage pour copinage, allez voir son blog, c’est ici.

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Commentaires
T
Va falloir que je me remette au liens de copinage sur le blougue, quoi. Vu que ton blog de ta vie d'avant est toujours mon 2e prescripteur, qui pis est...
D
@ Lilly: ben oui... Si on est en face d'un pharmacien dont le corps produit plutôt plus d’œstrogène que de testostérone, et qu'on souhaite évoquer son conjoint, on parle alors du mari du pharmacien qu’on appelle alors Gilbert, Maurice ou même parfois Machin.<br /> <br /> NB : J’ai une certaine aversion pour la féminisation de certains noms de profession, comme la docteure ou la mairesse. Ca m’écorche les oreilles. Ma délicieuse épouse qui a fait de longues études de santé doit elle donc être qualifiée de médecine douce ?
A
la bière je peux point j'ai fait voeu d'abstinence de bière sauf le week end rapport à mon tour de taille. Mais si je pouvais...
L
Je cite: "oui, pharmacien. La pharmacienne, c’est la femme du pharmacien, tout le monde sait ca"<br /> <br /> alors juste MERCI!!!!!
D
C'est uniquement comme ca que je conçois le sport...<br /> Avec éventuellement une bière fraiche.
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