La Pologne n’est pas réputée pour sa mixité ethnique, loin s’en faut.
Et il y a de temps en temps des petits dérapages. Comme dernièrement de la part de l’ultra traditionaliste (et nationaliste tout court) Père Tadeusz Rydzyk de Radio Marya, accueillant un évêque africain « qui est noir parce qu’il ne se lave pas ».
Mais bon… la connerie étant plutôt bien repartie sur cette terre, il n’y a pas de raison qu’il n’y ait moins de bas du front dans l’église polonaise qu'ailleurs.
Plus étonnant cependant, est la dernière pub des solutions pro de l’éditeur de Redmond. La version américaine de l'annonce Microsoft mettait en scène trois personnes, une femme blanche, un asiatique, et un noir (cf. figure 1). « Optimiser votre infrastructure d’affaires » titrait la page.
Dans sa version polonaise, on assiste a un miracle !
Désormais, à la place de la tête du « murzyn », on trouve celle d’un homme blanc solidement boulonnée au niveau des épaules. Et hop! (voir figure 2).
Outre la démarche, en soi déjà très raffinée, comme souvent chez Microsoft, il y a eu un petit bug: ils ont oubliés de modifier la couleur de la main. Une étourderie ?
Ouch ! Il va sans doute y avoir d’intéressants échanges dans les équipes marketing.
Les plus sagaces d'entre vous ne manqueront pas de remarquer également que le type a un Macbook dont la pomme a été gommée !
Lors d’une note précédente sur la grippe A (H1N1), il semblerait que j’ai légèrement sous-estimé la propension du virus de sauter de bambin en bambin lors des joyeuses colonies de vacances, mais également
de notre Roselyne nationale de monter le tout en épingle a cheveux. Je ne veux
pas crier au complot en parlant de Roselyne, mais étant elle-même
pharmacien (oui, pharmacien. La
pharmacienne, c’est la femme du pharmacien, tout le monde sait ca.),
je me
permets d’émettre un doute sur la parfaite objectivité d’acheter des
millions
de doses de Tamiflu pour nos compatriotes et pour une grippe somme
toute bénigne
(dixit le CDC d’Atlanta qu'on ne peut targuer d'amateurisme). Par exemple, on pourrait imaginer appliquer
un pragmatisme à l’anglo-saxonne, considérant qu'à partir du moment où
ce virus n'est pas franchement virulent il n'est pas nécessaire de
tenter de le contrôler en employant les grands moyens. Mais une fois de
plus, l’exception française, vise à maîtriser les chaînes de
contamination, selon un schéma plus compliqué, difficile à appliquer en
cas de pandémie importante et, surtout, pas forcément nécessaire face à
un virus peu virulent pour l'instant.
C’est donc ce matin, en voyant cette photo de la dernière séance de travail de l’OMS sur la question que j’ai pris conscience de mon erreur.
La vache! Une hécatombe!
Blague à part, même si cette grippe est peu virulent, restons prudent et lavons nos cochons !
Un immense merci à Ashley D. Abbot qui m'a fait péter le compteur ces deux derniers jours en m'envoyant plein de monde (31% des derniers visiteurs pour 34% des pages vues). Alors copinage pour copinage, allez voir son blog, c’est ici.
Un Polonais en état d'ébriété vient d’être condamné à 500 euros d'amende par la police municipale de Trieste dans le nord-est de l'Italie pour avoir uriné sur la voie publique.
Mais pas n’importe où en fait… Ce sinistre imbécile s’est soulagé juste devant la gare, sur la statue de l'impératrice Élisabeth d'Autriche.
Un nouveau cas d'Immaculée Conception! Et qui nous vient de Pologne po prosze
Magdalena Kwiatkowska attaque en justice un hôtel égyptien aux vues de la grossesse impromptue de sa fille de 13 ans.
Cette dame raconte que pour elle, c’est tout à fait limpide ! C’est en raison d’un bain pris dans la piscine mixte de l'hôtel. Elle affirme mordicus que non seulement sa fille est aussi innocente qu’au jour de sa naissance, mais qu’il devait y avoir très certainement de joyeux spermatozoïdes nageurs.
Comment expliquer autrement cette grossesse ? Elle exige que toutes lumières soient faites sur cette histoire et (éventuellement) réparation!
Tout le monde se souvient de cette succulente scène du film de Chatiliez
-Mais enfin, Marie-Thérèse comment avez-vous pu rester cinq mois sans me dire la vérité ? Je voyais bien que votre ventre s'arrondissait -Mais madâmeuh, j'vous jures que j'ai jamais couché avec un gârçon -Marie-Thérèse ne jurez pas. Je vous en prie Marie-Thérèse rappelez-vous, vous êtes bien sorti une fois avec un garçon ? -Mais nan madâmeuh, j'vous jures que j'suis jamais sortie avec un gârçon. Je ne sors jâmais avec des gârçons ! -Marie-Thérèse ne jurez pas. Marie-Thérèse vous êtes bien allée au bal un soir ? -Mais nan madâmeuh j'vous jures, je vais jâmais au bâl. -(En hurlant) Arrêtez de jurer Marie-Thérèse. Ils vous ont peut-être fait boire ! -Criez pô. Je bois jâmais. -Mais enfin Marie-Thérèse, c'est impossible. -Mais madâmeuh, j'vous jures que j'âttend un bébé. Ca c'est sûr. Mais que je n'es jâmais couché avec un gârçon.
Je ne veux pas m’immiscer dans un procès en cours, mais si j’étais elle, et tant qu’à rester dans le domaine aquatique, j’explorerais avec un peu plus d’attention la piste du maitre nageur.
Bon... La piscine, elle n'y a vu que du feu... Mais comment je vais maintenant expliquer à ma mère les marques de bronzage?
Le mariage de ce couple polonais a très rapidement tourné vinaigre. En effet, le jour même de leur alliance, le marié a déclaré à la police ne plus jamais vouloir revoir sa femme et a demandé une annulation immédiate du mariage. Ce qui a également été le souhait de la mariée. Les femmes sont cruelles!
Oui lecteur, ébaubis-toi adonc derechef, puisque tu t’es déjà ébaubi lors du post précédent. Qu’est-ce qu’on s’ébaubit ici dites donc !
Juste après la cérémonie, les époux se seraient disputés, et, dans son élan, l'homme, âgé de 50 ans, aurait tenté de couper avec un couteau de cuisine les cheveux (en quatre?) de sa femme. Une querelle d'amoureux rien de plus normale, pour ainsi dire. L'épouse, de 16 ans sa cadette, a cependant immédiatement appelé la maison poulaga.
Deux tentatives de réconciliation plus tard par portables interposés, l'entente entre les deux tourtereaux ne s'étant pas améliorée, l'homme s'est résigné à passer sa nuit de noces dans un refuge pour sans-abri.
Ce n’est pas avec Mme B que ça arriverait, ça. Non non non. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais ce week-end, ma meilleure moitié a adjoint mon patronyme au sien.
Je vous le concède, la photo ne met pas bien en valeur la finesse de la broderie de la robe de Madame K-B.
(le premier qui dit KB jardin se mange un sandwich de phalanges sauce gencives!)
Des négociants de Łódz ont récemment provoqué l’ire de certains quémandeurs d'emploi (c’est la crise, le terme est justifié) en insistant sur le fait qu'ils n'emploieraient maintenant que des témoins de Jéhovah.
Voila, c'est dit.
Oui lecteur, ébaubis-toi adonc, les patrons d'une échoppe de vêtements d'occasion peu à court de galéjades ont décidé de n'embaucher que ces prédicateurs au sein de leur établissement. Ils se sont justifiés en stipulant que les témoins de Jéhovah sont moins susceptibles de chaparder dans les stocks et de taper dans la caisse, sont toujours à l'heure et travaillent dur. Un porte-parole a même ajouté : "Ils sont honnêtes, fiables et assidus". Mais le magasin a reçu un avertissement de la part du Ministère du Travail, et l'agence de recrutement RH Partners a jugé cette exigence patronale un poil discriminatoire pour les non-chrétiens millénaristes.
Dommage pour ces inlassables champions du porte à porte, s'en allant par deux, cravatés en canicule et le visage avenant, car l’expression se prendre une veste quand on leur claque la lourde au nez aurait tout de suite eu plus de saveur.
En polonais, il est facile de faire des contres sens. Par exemple, le mot Garnitur ne désigne pas une petite feuille de salade flétrie qui baigne dans le jus d’un steak froid, mais un costume. De même, le mot Karawan ne doit pas prêter à confusion.
Si par exemple, vous dites à un polonais : « on a mis mamie dans la karawan et on est parti en vacance, il vous regardera avec des yeux remplis d’horreur. En effet une karawan est... un corbillard.
Ce qui nous amène tout droit au sujet du jour, c'est-à-dire la charmante petite ville de Kielce, connue dans le monde entier pour pas grand-chose, si ce n’est ma copine Jadwiga, quelques mines de chaux et un élevage d’évêques.
Mais, ne vous lamentez plus, Kielce a maintenant sa place sur l'échiquier mondial pour… Necroexpo, dont le slogan pourrait être : Contentez vous de mourir, nous nous chargeons du reste.
Par exemple, cette année, Necroexpo a réuni plus de 90 exposants de Pologne, Ukraine, Russie, Espagne, de plein d’autres pays et même de Chine. C’est pour ainsi dire le grand raout annuel des entreprises spécialisées dans la fabrication de cercueils, de sarcophages, d’urnes et autres accessoires mortuaires. On y trouve des plantes décoratives (dixit le site internet du salon) et des entreprises offrant des services de transport et de conduite de cérémonies, ainsi que les institutions fournissant des services dans la conception, la maintenance et l'administration des cimetières [sic]. Il parait qu'Oracle et SAP étaient présents et se disputent le marché de la gestion online du cimetière de Saint-Julien-Molin-Molette.
Mais ce qui doit être le plus intéressant, dans cette convention, outre bien entendu la collecte des autocollants « 0-800 DIAL-A-HEARSE » et l’échange d’opinions et d’expériences sur les températures de cuissons, le bon usage du capiton de soie et autres essences de bois, et je cite toujours le site internet, c’est l’opportunité qu’offre Necroexpo d'organiser toute une série de réunions de team-building.
La vache! Le team-building des croque-morts ça doit être quelque chose! Avec des types qui tirent des tronches d’enterrement, merci bien.
Nouveauté 2009, le camping-car Karawan (modele 522) de chez Nysa.
C’était ma première expérience des jeux de guerre (j’ai eu la chance incroyable d’être reformé, même pas P4 pour ceux qui auraient des doutes, et de ne pas me taper 12 mois à faire le guignol en rangers. Ce n’est pas que je n’aime pas les militaires, mais c’est plutôt de devoir me lever tôt pour obéir à un crétin qui ne sait ni lire qui me chagrine). Mais je me suis bien amusé.
Deux équipes de 8 personnes dans un vieil hôtel communiste désaffecté. Ambiance garantie. Surtout que plutôt que de choisir un éclairage indirect, quelques plantes exotiques et la Balade pour Adeline de Clayderman en fond sonore, c’était plutôt néons blafards et lampes de chantier, murs éventrés, vieux bidons et palettes pour faire des barricades, et Rage Against the Machine à fond les ballons.
Rien de mieux pour faire du team building. Avec les masques et les cottes de mécaniciens allemands, on ne sait plus qui est qui, alors du coup, on s’acharne tout ce qui n’a pas la bonne couleur (mon équipe était en orange, et les félons et renégats étaient en jaune). Et puis on découvre des personnalités.
Par exemple, nous avons un contrôleur financier, un garçon bien sous tout rapport, qui a l’air d’être le gendre idéal, poli, propre sur lui et tout. Mais habillez le en kaki, collez lui un flingue entre les pognes... La bave aux lèvres, et l’œil hagard, on se serait cru en face de Sven the Berserk dans Erik le Vicking de Terry Jones. A un moment même, je me suis demandé s’il n’avait pas un couteau planqué dans sa botte pour découper les scalps de ses ennemis dont heureusement, je ne faisais pas partie. Autant vous dire que ce matin, je ne le regarde plus tout à fait de la même façon.
Lors de la première partie, j’étais un peu anxieux, non seulement de savoir si j’allais réussir à atteindre mes cibles, mais aussi de reconnaitre quand je serais touché moi-même, et retourner à la case départ. Et puis tout a coup, j’ai compris que quand on est touché, on le sait. Je me suis pris ma première bille dans la clavicule gauche. Et ça m’a fait mal jusque dans le petit orteil du pied droit. Je soupçonne d’ailleurs que ce soit un tir ami, comme disent les américains, venant de mon Projet Manageur préféré sensé me couvrir.
Il y a aussi un salopiot qui m’a pris à revers, et m’a tiré à bout portant dans le dos, et là, pour le coup, c’est dans les vestiaires que j’ai gagné.
Gagné le concours du plus bel hématome. Un steak tartare de 7 cm de diamètre qui a fait hurler de rire ma meilleure moitié quand elle l’a vu.
Tout ça pour dire que sur la fin, c’était une véritable boucherie. Ça faisait un peu insurrection de Varsovie, et pour être tout à fait honnête, dans un cas similaire dans la vraie vie, je ne sais pas si je ne resterais pas tranquillement à planquer mes miches au fond d’une cave derrière une vieille cuisinière. Parce qu’une balle perdu ne l’est jamais vraiment pour tout le monde.
'Tain Régis, on t'avait pourtant dit de ne pas enlever ton masque sur le parcours!
En ce début d’été, c’est la saison des fruits. En particulier ces faux-fruits du genre Fragaria ananassia. Et oui les enfants, la fraise, ce n’est pas un fruit. Les fruits du fraisier, ce sont les petits akènes qui se mettent entre les dents. Le truc rouge, c’est le réceptacle floral. Mais bon, je digresse, et je ramène ma science encore une fois.
Avec ma meilleure moitié, il ne se passe pas un jour sans que nous ne nous en gavions. Il faut dire qu’ici, à 80 cts d’euro le kilo de fraises polonaises, élevées sous la mère, en plein air, libres de gambader dans la pampa, ça n’a rien à voir avec les monstruosités « gout navet » hollandaises ou espagnoles imposées par le Grand Satan de la consommation de masse. Pour ceux qui connaissent, elles sont aussi bonnes que celle de Mahabaleshwar, Maharashtra.
Lundi, revenant du bureau, je suis donc allé acquérir deux kilos de truskawky (un kilo chacun devant la 2e saison de Californication, le secret de la longévité de notre couple) afin de profiter de toute cette bonne vitamine C pour s’anti-oxyder, vitamine A (sous forme de β-carotène, mais pas de rétinol) pour stimuler nos défenses immunitaires, et éventuellement de vitamine B9, important pour les femmes enceintes, on sait jamais. Nous ne perdons jamais de vue que c’est aussi une bonne source d’oligo-éléments, sous forme de sels de potassium pour le système nerveux et contre la fixation excessive du sodium, de calcium pour les os, et du magnésium contre le stress. Et puis surtout c’est vachement bon, et à 32 calories les 100g, c’est pas la mort.
Aux abords du marché, de nombreux polonais augmentent un peu leurs maigres revenus en vendant leur production jardinière, directement au consommateur final, c'est-à-dire moi.
Mais, car il y a un mais, le début de cette semaine a vu la fin du mois dernier. Et donc, la maréchaussée a sorti les carnets à souche pour faire son chiffre. Et je vous assure que ça ne rigole pas.
Alors, est arrivé un fourgon de police (à ne pas confondre avec un quart de poulet), et vas-y que j’aligne tous ces délinquants sans patente. On se serait crut a un lâcher de lapin de garenne. Taïau, avec la gitane maïs au bec, les bottes en caoutchouc aux pieds, des chaises pliantes et des paniers sous le bras, et avec des départs de sprint qui laisseraient Usain Bolt rêveur.
Comme disait Tonny Blair, « Tough on crime, tough on the causes of crime ».
Allez les gars! Pas de quartiers! Waldemar, toi, tu passes chez Leviathan et tu rapportes 2 litres de lait pour les milk-shakes